MISS YOU : PORTRAITS
Aux amis qui m'ont manqué pendant le confinement. J'ai retrouvé quelques photos, en j'en ai fait des images à ma façon, en essayant de traduire le petit clin d'oeil qu'il y a entre eux et moi. Cette série continuera au fil de l'eau.
Les commentaires faits sur les portraits ont été écrits par Catherine Boyer et je l'en remercie !
Elle est la chroniqueuse des portraits suivants, mon amie du lointain-sud-sauvage (Far-wild-South) , à la plume douce et malicieuse, avec qui j’aime partager rires, vins, couleurs etc. La Mamma complice de nos vies imaginaires roulées sur le rouleur de nos musiques communes
Jamais sans Victoria... Sourire fardé et petite robe noire. La classe. Toujours.
La capeline rodriguaise coiffe ses longs cheveux. Le soleil de midi ombre ses paupières et efface presque son sourire aux pommettes saillantes. On la devine, corail au milieu du lagon.
Tes portraits sont une invitation au sourire, une invitation à la couleur, une invitation à l'Autre.
Je ne sais pas qui se cache derrière ce beau foulard. Ce beau sourire. Ce beau chapeau. Ce beau portrait...
Du cousu main avec un fil de bringelle. Et ce regard bleu...
Comme une pochette de disque, une envie de danser sous le soleil, d'écouter cette voix inconnue.
Icone des îles sur fond chocolat, deuxième femme aux pieds nus. Son rire se reflète sur sa petite robe blanche. Hauts les coeurs !
Belle de jour à la chevelure "zouritienne", quelque chose de la sirène...
La tête couronnée de cendres. Les mains en doigts de lave. Pieds incandescents. Parfum de basalte et de kadok.
Acidulé comme j'aime. Croquer dans la pomme. Turban en nid d'abeille qui a laissé s'échapper une mèche de cheveux clairs dont le vent s'empare. Envie de répondre à ce timide sourire. De dorer sous le même soleil.
Dernier rayon de lumière caressant la peau de bête, sublimant la femme... Pointillisme tropical. Les Fauves s'approchent du lagon.
Une touche de Tati, un soulier qui brille, des volutes de fumée prenant le chemin de la Plaine des Sables... Il pense. Très masculin et très réussi.
L'été sous l'arbre qui sent bon et fait des ombres sur le pavé. Elle a ce sourire magique à la fois affirmé et timide de la jeunesse. Un décolleté sur une peau à peine dorée. Les manches larges d'une marinière qui veut se démarquer de la tradition. Elle pourrait rougir d'une phrase un peu déplacée...
L'une des trois soeurs Brontë. Allure moderne d'une femme sur qui le temps ne semble pas s'arrêter. Les plantes, elles, continuent de pousser...
Flamboyante presque fluorescente. Peut-être souriait-elle à la naissance car depuis il ne l'a plus quitté. Chapeau chic et panier de secrets de femme. La peau brunie par le soleil des dieux.
L'élégance d'un macaron à la rose avec un ruban satin de réglisse. La tendresse du chocolat n'est sûrement pas loin. Le citron et la pistache se disputent le rôle d'accessoire, en bouquet final.